Accélération Incubation
Comment j’ai réussi (ou planté) mon développement aux USA ?

Partager les expériences pour mieux anticiper

Les entreprises membres d’Atlanpole, qu’elles soient encore incubées ou déjà sorties d’accompagnement, peuvent participer aux ateliers organisés tout au long de l’année par l’équipe d’Atlanpole. Ces ateliers sont conçus pour favoriser les échanges entre pairs, s’enrichir de retours d’expérience, se mettre au défi et acquérir de nouvelles compétences et bonnes pratiques.

Le dernier atelier en date a réuni les entreprises atlanpolitaines MICROEJ, TEMO et ATLANTIC BONE SCREEN autour d’un sujet clé : comment réussir son développement aux États-Unis ? Un thème d’intérêt majeur pour la trentaine d’entrepreneurs présents, dont beaucoup n’ont pas encore franchi le cap de l’internationalisation.

 

Les défis du marché américain

Pourquoi certains entrepreneurs ont-ils réussi et d’autres non ? Les fondateurs de la startup doivent-ils obligatoirement aller s’installer là-bas ? Peut-on s’appuyer sur un commercial sur place ? Où faut-il choisir de s’implanter ? Quel budget faut-il prévoir pour se lancer ? Comment gérer les équipes à distance, entre la France et les USA ?
Pour animer cette session et apporter des réponses à ces différents enjeux, les accompagnateurs d’Atlanpole ont utilisé des formats interactifs facilitant les échanges. Le groupe a d’abord identifié les principaux freins au développement sur le marché américain : normes et certifications, logistique, connaissance du marché, risques juridiques et différences culturelles. Mais alors, quels sont les facteurs clés de succès ? Le consensus est clair : pour réussir aux USA, mieux vaut s’appuyer sur un partenaire commercial fiable sur place, s’entourer de personnes expérimentées, anticiper les coûts, faire preuve de détermination, avoir un bon avocat et, bien sûr, parler anglais !

 

Une table ronde en format fishbowl

Autour de la table, trois anciens incubés par Atlanpole, Fred Rivard (MICROEJ), Justine Perrussel (TEMO) et Quitterie Bossard (Atlantic Bone Screen), accompagnés de Jean-François Goumy de la CCI Internationale des Pays de la Loire, ont raconté leur parcours et réagi aux premiers constats. Tous les participants à l’atelier ont été invités à contribuer et à raconter leurs propres expériences.

Si MICROEJ a déjà confirmé son implantation aux États-Unis, TEMO a procédé par étapes. Aujourd’hui, l’entreprise commercialise son produit via une filiale créée dans le Maine. De son côté, Atlantic Bone Screen, ciblant un marché de niche, a très vite envisagé une expansion internationale. Après des succès en Europe, au Japon et en Corée, l’entreprise poursuit son développement aux USA.

Jean-François Goumy a rappelé l’importance de bien réfléchir à la pertinence d’une implantation aux États-Unis pour une startup française. S’attaquer au marché américain doit répondre à une stratégie claire et éviter les dérives coûteuses. Chaque intervenant a partagé une anecdote sur son propre parcours : TEMO a recruté un commercial sur place, MICROEJ, un juriste en droit des affaires et cherche à se faire remarquer en tenant un stand au CES de Las Vegas.

« Si c’était à refaire, je le referais, a conclu Fred Rivard. Il faut être focus, il faut y aller… et ça passe… ou ça casse ! »

Quitterie Bossard a renchéri : « Mieux vaut être bien accompagné par ceux qui l’ont déjà fait. »

 

Les ateliers d’Atlanpole sont réservés aux entreprises adhérentes. Pour plus d’informations et pour adhérer, rendez-vous sur : https://www.atlanpole.fr/devenir-adherent/

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