Le crottin dans l’écurie 4.0

Cofondée par Anne Gerard, ingénieure mécanique diplômée des Arts et Métiers et d’Agrosup Dijon, et par son frère Jie, docteur en intelligence artificielle et ingénieur sofware, la startup vise à réduire la pénibilité du travail et à optimiser la gestion des excréments.

Un robot à cheval sur la propreté des écuries

Chaque jour, dans une écurie de 20 chevaux, près de 400 kg de fumier sont ramassés manuellement, une tâche à la fois chronophage et épuisante. Gerard Robotics apporte une solution novatrice grâce à un robot autonome capable de collecter efficacement les déjections. Le robot permet de libérer jusqu’à deux heures de travail quotidien. En contact avec une 100aine d’écuries, l’équipe est en train de mettre en test ses premiers systèmes et prévoit de les mettre à disposition sous forme de location mensuelle. 

Un robot pour le travail vache ?

« La gestion des excréments est un travail que nos agriculteurs préfèrent largement déléguer, afin de s’atteler plutôt à s’occuper de leurs animaux » partage la cofondatrice. 

Sur le secteur seul des excréments d’élevage, nos 85 milliards d’animaux d’élevage défèquent 28 milliards de tonnes de matière fécale toxique, qui doit être collectée et traitée pour être au mieux revalorisé en énergie verte et en amendements nutritifs pour nos sols agricoles. La collecte étant le premier pas pour lancer l’économie circulaire de ce secteur, les co-fondateurs ambitionnent de déployer une flotte de 1 500 robots en France d’ici cinq ans, avec l’objectif de devenir leader dans la collecte des crottins, puis de s’étendre au marché ovin et bovin.